A seulement 20 minutes de Brest, à 10 minutes de la mer en toute direction et à 6 minutes des villes de Saint  Renan et de Ploudalmézeau, Lanrivoaré bénéficie d’une situation idéale.

Situation de la commune

La commune située au centre du Pays d’Iroise, accueille le siège de la Communauté de Communes (CCPI) regroupant les 20 villes et villages alentours.

Lanrivoaré est une commune principalement agricole, orientée vers l’élevage bovin et porcin. Sa superficie est de 1500 ha avec une population de 1459 habitants nommés les Lanrivoaréens.

De nombreux chemins verts, progressivement aménagés, permettent les balades dans la campagne environnante et en bordure des 2 cours d’eaux qui passent à Lanrivoaré : l’Aber Ildut et le Frouden.

L’histoire du blason :

Le vert évoque la vocation agricole et l’or est l’une des deux couleurs du Léon dont dépendait autrefois la paroisse.

Les sept besants entourant le calvaire illustrent les sept pains pétrifiés de la légende.

 

La devise : 

« eeun ha kaloneg » signifie : droit et généreux. Cette devise a su traverser les années, voire les siècles, car nous revendiquons aujourd’hui d’appartenir à une commune « rurale et conviviale », l’esprit véritable des habitants de Lanrivaoré, fiers de vivre à la campagne et de transmettre des valeurs nobles aux générations à venir.

Le Cimetière des 7 777 saints Lanrivoare

LE CIMETIÈRE DES 7 777 SAINTS

Le nom du cimetière est dû à la mauvaise traduction en français du nombre 7 847 en breton.
Le cimetière comprend un enclos où se trouve un autel de granit surmonté d’une croix et abritant la statue de Saint Hervé.

Devant l’autel sont disposés sept galets alignés, rangés par taille décroissante.
Ils représenteraient les sept pains refusés à Saint Hervé, qui en punition, les auraient pétrifiés.

Légende Bretonne et histoire de la commune

Autrefois trève de Plourin, une légende liée au cimetière des 7 777 saints raconte qu’au Ve siècle 7 847 martyrs, auraient été massacrés par les païens. Saint Rivoaré les aurait convertis au christianisme et leur aurait offert l’enclos sacré du cimetière comme sépulture. Une autre légende bretonne expliquerait qu’il pourrait s’agir d’un massacre de Bretons par les Normands.

Autre fait marquant, la présence de tumuli atteste que l’occupation humaine remonte au moins à l’âge du bronze.

L’ermitage de Saint Hervé

Selon la légende, Saint Hervé est né vers 520, et aveugle de naissance, Saint Hervé était, dit-on, le fils d’un barde à la cour de l’un des successeurs de Clovis, le roi Childebert 1er. Il aurait été aussi le neveu de l’ermite Saint Urfold de Bourg-Blanc ou, selon d’autres sources, de Saint Rivoaré, le patron de Lanrivoaré. Saint Hervé aurait, toute sa vie, comme son oncle, vécu dans la pauvreté et l’humilité. Il se serait retiré plusieurs années dans les bois de Lanrivoaré. Le chien qui le guidait ayant été dévoré par un loup, l’ermite condamna l’animal sauvage à prendre le rôle de son chien. Selon une autre légende, c’est son âne qui aurait été dévoré. Mais on le représente toujours accompagné d’un loup apprivoisé. (source patrimoine d’Iroise).

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L'ERMITAGE LANRIVOARE